jeudi 1 octobre 2009

A lire


A lire, surtout si malgré vos bonnes intentions vous ne parvenez pas à réduire la part de la viande dans votre alimentation : Bidoche, l'industrie de la viande menace le monde - Fabrice Nicolino - éd. Les Liens qui Libèrent - 19,95€ - 385p.
Premièrement nous n'avons pas besoin de manger de la viande deux fois par jour et d'autres aliments apportent les protéïnes nécessaires : évidemment es oeufs et le poisson et aussi des légumes ou légumineuses,
Deuxièmement c'est une catastrophe écologique, une catastrophe pour les générations à venir de manger tant de viande ! Si nous mangions tout ce que l'on doit donner aux animaux que l'on mange ensuite nous pourrions nourrir bien plus de personnes et ne pas dévorer les ressources premières de notre planète (appauvrissement du sol, des réserves d'eau...) à si grande allure.
Il est possible de modifier ses habitudes alimentaires (suite à une rencontre avec une naturopathe, je me suis penchée sur le sujet et ai changé mes habitudes pourtant je ne pensais pas pouvoir le faire !), il faut pour cela s'intéresser à d'autres modes de consommation (alimentation vivante), cultiver son potager, se mettre à la cuisine...

Quelques chiffres issus de ce livre :
  • 99,5% de la viande consommée en France provient de systèmes industriels
  • Un Français mange en moyenne 92 kilos de viande par an
  • Plus d'un milliard d'animaux domestiques sont tués en France chaque année
  • Des élevages américains peuvent compter 150 000 volailles, des porcheries de 5 000 à 10 000 têtes
  • 18% des gaz à effet de serre d'origine anthropique dans le monde sont dus à l'élevage
Et une citation : « Pour fabriquer une protéine animale il faut six à sept protéines d'origine végétale, car le rendement énergétique d'un animal est très faible. S'il faut toujours plus de céréales pour nourrir les animaux, ce sera au détriment des humains alors qu'un milliard de personnes ne se nourrissent déjà pas à leur faim. »


J'ajoute un petit extrait pris sur "eco-bio info" :
Les truies passent l’essentiel de leur vie enceinte. Elles ont deux portées par an soit environ 18 porcelets qu’elles allaitent pendant deux semaines (au lieu de huit semaines normalement). Une semaine après qu’on leur ait retiré leur portée, on les immobilise et on les met en présence d’un verrat. Elles restent dans des châssis de fer nuits et jours pendant 16 semaines jusqu’à ce qu’elles mettent bas. Le sol de la partie arrière est fait de lattes pour que les excréments et l’urine passent à travers, cela leur fait mal aux pattes arrières ; pour l’éviter, elles sont amenées à se mettre dans des positions telles qu’elles boitent et ont des douleurs de la colonne vertébrale.
A l’accouchement, elles sont transférées dans des cages spéciales dans lesquelles elles ne restent que 7 jours, après quoi c’est reparti pour un tour.
Les porcelets, eux, lorsqu’ils atteignent 2 à 3 semaines, sont transférés dans des cages en batterie sur trois rangées superposées. Ce sont de toutes petites boîtes où ils ne peuvent guère bouger. Selon certaines méthodes d’élevage, ils y resteront jusqu’à ce qu’on les convoie à l’abattoir.
Les cochons sont réputés pour être des êtres sociables, mais à cause des conditions de surpopulation, parce qu’ils sont privés d’espace suffisant, d’exercice et de confort, ils en arrivent à se mordre les uns les autres, la queue notamment. Alors on la leur coupe.
Ils souffrent de stress à cause du confinement, et souvent en meurent. C’est connu sous le nom de « syndrome de stress porcin » : rigidité, peau pustuleuse, halètement, anxiété et souvent – mort subite."
(Ca va peut-etre m'aider à arreter la dernière viande d'élevage que je mange !)

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